New York City Ballet’s “New combinations”: l’originalité est souvent source de grande beauté…

Jeudi 31 Janvier 2019- David H. Koch theater /Thursday January 31st 2019, New York City Ballet’s “New combinations”: originality leads often, to great beauty… 

Cette semaine, les amis, nous retournons admirer (entre autres), de la danse. Génial!

Et hier soir, je découvrais avec un grand groupe d’amis, trois nouvelles “pépites”, de grands et souvent jeunes, chorégraphes; scintillantes, inattendues et enchanteresses.

Evidemment, la danse, c’est également toujours, source de magie et de joies!

Surtout, quand accompagnée, de musique, et d’inspiration, toutes porteuses de doux rêves, liées au “mouvement”, et de façon parfois, symbolique aussi…

Vous allez voir…

Trop chouette!

J’attendais donc, en particulier, et avec impatience, le premier morceau de William Forsythe, intitulé “Herman Schmerman”, chorégraphié de façon très originale, bien que dansé de façon classique, en deux “tableaux”; car c’est un être, lui aussi, comme moi, visiblement porté sur la rigolade et la “vie”; William; un immense plus dans la vie, vu qu’il s’est inspiré, de films d’antan, pour cette chorégraphie; qui eux-même, s’inspirent d’autres films (et que j’aime bien davantage), je vous raconte tout ça. Patience…

Mais la première chose, c’est que la musique de Willems, pour ce premier morceau de danse, n’est vraiment pas ma “tasse de thé”, trop peu harmonieuse, et dérangeante pour moi.

J’aurais préféré, la vivacité et expressivité, et par moments, la douceur et le romantisme (au milieu de l’oeuvre), du piano concerto in D major de Haydn par exemple; particulièrement bien interprété au piano, par le grand Emmanuel Ax, ici:

Mais revenons à Forsythe, et son “Herman Schmerman”.

Un amateur William, donc, de comédies; et sensible en particulier, au sens de l’humour unique, du grand Steve Martin, et de Carl Reiner, le réalisateur, en 1982, de “Deadmen don’t wear plaid”…

Pas le plus grand film pour moi, bien que drôle quand même; et qui, surtout, rend hommage, donc, au cinéma hollywoodien des années 40; que j’adore; alors, ça rattrape…

Regardons le trailer, et rigolons devant son humour d’un autre temps, et les références variées aux grands films d’antan, entre autres, aux films de “gangsters” pendant “la deuxième guerre” …

Film, qui lui, m’évoque aussi, évidemment donc, des films de “Bogie”, je veux dire, l’immense Bogart, pour les deux tableaux; d’abord, pour le premier tableau, évidemment, mon film tout préféré de Bogart, avec une de ses plus belles “leading ladies”, la belle Ingrid Bergman, dans “Casablanca” de Curtiz en 1942, racontant l’histoire complexe, ayant lieu entre autres, dans une boite de nuit à Casa (mais pas que), pendant “la deuxième guerre”, d’un héros qui retrouve une “flamme” d’autrefois, dans ce film “noir” hyper touchant; et tous deux s’aiment toujours, évidemment; et tout au long de l’histoire …

Ah la la…

Regardons-en quelques passages hyper romantiques …

Et évidemment, encore plus romantique; la fin; évidemment; car Bogart, malgré ses sentiments, et ceux de “son” Ingrid; à cause de la situation sentimentale impossible, où ils se retrouvent tous deux; décide de laisser “son” Ingrid, retrouver son mari; et on peut espérer, pour eux, comme ils s’aiment néanmoins, qu’ils réussiront après la guerre, à se retrouver comme amis, loyaux; harmonieux et patients entre eux, comme peut l’être, “Lassie”, chien fidèle, qui, bien que séparé, ce joli cleps, un temps, de ceux qu’il aime; lui aussi, pendant la deuxième guerre mondiale; fait des milliers de kilomètres, pour retrouver, dans cette version de 2005, de Sturridge, sa “famille” au sens large; comme peuvent l’être, les amis de coeur parfois; ou les animaux de compagnie …

Ah la la…

Et évidemment, les animaux de compagnie qui vont devenir, hyper loyaux, dans la vie, comme les amis de coeur donc; sont ceux qui apprennent tôt, dans la relation; la confiance, puis le partage; Et parfois, la confiance, met un peu de temps à s’installer, surtout, quand il s’agit d’un dragon, évidemment; même, et encore davantage, quand il s’agit d’un dragon au coeur tendre…

Ah la la…

Et l’amitié, c’est hyper important dans la vie; donc, il faut se réjouir immensément pour eux, pour la suite potentiellement possible, pour eux, comme grands amis de coeur, joyeux et complices; pour Bogart et Bergman!

Il faut toujours être optimiste dans la vie, c’est bien plus sympa comme ça!

Et bien-sûr, ça demande toujours, évidemment, de la part de chacun, et ensemble, de la gentillesse, de la gaieté, de la légèreté; et aussi, face à la richesse de la vie, de la détermination, de la spontanéité, et aussi de la patience.

Tant mieux!

Trop bien comme ça.

Et je reviens à mes moutons, le premier tableau de “Herman Schmerman”, de Forsythe, m’évoquait donc “Casablanca”, et son univers romantique; par moments heureux; et à d’autres plus sombres; comme parfois la vie; et le “tableau” de Forsythe, aux costumes splendides de Versace, noirs et simples, accentuaient aussi, cet univers de “film noir”.

Un tableau particulièrement bien dansé, par les magnifiques étoiles, Sara Mearns, Unity Phelan et Naomi Corti, bien qu’une des danseuses soit tombée au tout début, mais s’est immédiatement relevée, comme si de rien n’était, immédiatement; hyper impressionnante! Bravo!

Et les hommes, étaient très bien aussi, le charmant Harrison Ball, et le talentueux et juvenile, Joseph Gordon.

Le deuxième tableau de “Herman Schmerman”, lui aussi, fut hyper bien dansé, par Tiler Peck et Tyler Angle; deux grandes étoiles également de la compagnie. Et lui, ce tableau, m’évoquais un autre film de Bogart, qui ressemble étrangement au premier, mais différemment. Il s’agit d’un de ses films, réalisé deux ans plus tard, en 1944, et qui ressemble donc étrangement, à “Casablanca”; la version cinématographique adaptée de façon un peu différente, du roman d’Hemingway, adapté entre autres, par William Faulkner, je parle du film de Hawks, “To have or have not”, qu’on appelle chez nous, d’un tout autre titre: “Le Port de l’angoisse” (un peu comme la musique de Willems, que j’aime peu, pour ce morceau de danse de Forsythe, je vous rappelle); où Bogart, rencontre la sublime Lauren Bacall, la belle “Slim”, qui fait ses débuts à l’écran. Et évidemment, d’extraordinaires étincelles, vont voler entre eux, à l’écran, vous allez le constater; et pas seulement…

Admirons les étincelles entre eux…

Spectaculaires…

Ah la la…

Et Bogart, Mesdames, je ne sais pour vous, mais il exhibe pour moi, un charme incomparable.

Et évidemment, dans ce film, comme dans le deuxième tableau de Forsythe, ça se termine, de façon plus “amoureuse” entre eux; et Bacall exprime son bonheur, d’un simple mouvement d’épaules, original et sexy.

Regardons…

Trop gai, ça aussi, évidemment!

Mais, que ce soit de l’amitié, ou de l’Amour, pour Bogart et ses “leading ladies”, tout est joyeux!

Car évidemment, l’important, c’est d’avoir mille trucs à se dire…

Top!

Et, je réfléchissais, pour rigoler de plus belle, à si il fallait que je trouve un exemple, d’un acteur français, qui soit un croisement de Bogart et de Steve Martin, qui soit un “espion”, qui fait rêver les jolies filles; évidemment alors, je pense, immédiatement, à notre “Grand blond avec une chaussure noire” en 1972, le grand Pierre Richard, dans ce film tordant, d’Yves Robert; où Pierre Richard, fait rêver, entre autre, une jolie blonde…

Vous allez pas être déçus, pour ceux qui ne connaissent pas…

https://youtu.be/8UsdFo6geb8

Et d’ailleurs, en 1981, on le retrouve, notre “grand blond”; aidant les forces de l’ordre, et tombant à nouveau amoureux, d’une autre jolie fille, aussi “unique” que lui, dans “La Chèvre” de Véber…

Egalement à hurler de rire, ces deux films; et totalement loufoques; comme ceux de Steve Martin, mais à la française…

Ah la la…

Bon je me suis à nouveau égarée, mais c’est parce que, Forsythe aime visiblement, Steve Martin; alors il fallait que je nous mette “dans le bain”, de façon imagée, imaginative, et franco-américaine d’abord; comme le font parfois, les sirènes (comme le faisait notre fée /sirène, Mélusine, autrefois); ou comme le font souvent aussi, les musiciens et les danseurs entre autres; bref souvent les artistes, qui ne sont pas les derniers à voir l’humour de/et dans l’existence…

Ah la la …

Faut dire des bêtises …

C’est tellement gai!

Et en vrai, je reviens donc à mes moutons; regardons quelques instants maintenant, quelques “pas” dansés, par de grands artistes, au Palais Garnier à Paris, sur cette chorégraphie de Forsythe…

Et cet extrait, explique bien l’importance d’autoriser, voire même, d’encourager, de l’originalité, dans leur propre expression, pour rendre hommage à leurs personnalités propres, à tous ces danseurs, bien que, le brief qui leur soit donné au départ, par leur “professeur”, soit particulièrement précis souvent, sur les intentions de départ.

Tant mieux! vive l’expressivité libre, variée, instinctive, et originale!

Le deuxième morceau, “Principia”, hier soir, fut une chorégraphie du très talentueux Justin Peck, très belle, elle aussi, dans un tout autre genre; en particulier, les mouvements de groupe, furent très réussis. Et oui, les danseurs que ce soit la compagnie entière, ou les étoiles (en particulier Tiler Peck et Taylor Stanley), furent magnifiques. Et le seul bémol, c’est que, c’était un poil long. Une chorégraphie évocatrice pour moi aussi, de vieux films; d’autres; et ici, je songe à un film des années 30, très gai, romantique, féerique, et un poil abracadabrant, de Freeland en 1933; et totalement d’un autre temps donc; où Fred Astaire aide un de ses amis charmants, et qui est, enfin, tombé, réellement amoureux; à vivre l’amour dont il rêve, avec sa jolie brésilienne…

Ah la la…

Regardons le trailer d’abord, qui donne une idée de l’ambiance festive et exotique, de ce film romantique, très joyeux.

Pour les mouvements de foule de “Principia”, regardons maintenant, une scène de “ballet aérien”, fantastique, au suspens ahurissant par moments, vous allez voir, qui aurait pu inspirer Peck.

Sait-on jamais?…

https://youtu.be/XKvVV5orMBM

Mais “Principia” de Peck, m’évoquais aussi, une idée de “ruches” d’abeilles “bourdonnantes”, où des abeilles ouvrières, protégeraient une “reine”, comme des “pétales” de fleurs, protège le “coeur” de la fleur; et qu’une “fée” ou un “enchanteur”, viennent d’un coup de baguette magique,”ouvrir”…

Un peu comme cette scène du film sci-fi, un “space opera” de 2015, des “frères” Wachowski, “Jupiter Ascending”, où des abeilles, reconnaissent une “reine”, qui ne sait évidemment pas, qu’elle est une reine; et “bourdonnent” autour d’elle, pour la protéger, sans jamais la piquer; on l’appelle alors “Majesté”, cette jolie fille, reine de la poussière jusqu’alors, dans l’histoire, la jolie Mila Kunis; et en permanence, gracieuse comme une ballerine…

Regardons et rêvons…

Et maintenant, regardons un extrait de “Principia”, le charmant ballet de Peck, à la sublime musique de Stevens…

Et enfin, le dernier morceau présenté hier soir, “The Runaway”, fut très novateur, la première oeuvre pour le NYCB, d’un chorégraphe unique, Kyle Abraham; un “african-american”, issu d’un monde visiblement plus “raw”, et influencé évidemment, par Alvin Ailey (ses “Revelations”); et la culture rap, hip-hop, et r&b. Et évidemment, ça se ressent dans tout ses choix; musicaux, de gestes, et d’expression; extrêmement originaux, et d’une modernité étonnante, bien plus “libérée” par moments, que celle qui se dégage, de certains de ses autres camarades, plus classiques, pour certains, et qui sont enchantés de découvrir, ou en tous cas de danser, un nouveau “paysage” expressif, sensuel aussi. Les hommes furent splendides (Taylor Stanley, Roman Mejia, Spartak Hoxha, et Peter Walker) et les trois “graces” “déguisées”: Ashley Bouder, Sara Mearns et Georgina Pazcoguin, étaient particulièrement inspirées et vivantes. Trop bien!

Je vous fait découvrir d’abord, une de ses collaborations, il y a quelques années, avec une autre grande ballerine, iconique ici, Wendy Whelan; qui vous permettra d’admirer encore mieux, son vocabulaire corporel, unique, très instinctif, énergique, tout en étant, suave et poétique; et qui, comme moi, aime les créatures “fantastiques”. Trop bien!

Et avant de vous montrer, un extrait de son ballet, de son solo, de départ, très émouvant, et que j’aime particulièrement; j’aurais aimé néanmoins, qu’il choisisse, pour ses musiques “modernes” plus tard dans le ballet, des musiques moins sombres et violentes, et plus porteuses d’espoir, en un monde meilleur, plus aimant, tourné vers les autres, bien qu’imparfait; aujourd’hui et demain.

Et par exemple, j’aime cette chanson du bel Aloe, qui évoque comment surmonter les difficultés de l’existence, y compris face à la violence: et je suis de son avis, les amis: “love is the answer”.

C’est pas une jolie chanson?

Admirons maintenant, la lumière de Scully, aux couleurs franches par endroits, et joliment tamisées souvent, et dont la “composition” souvent, m’évoquais des toiles de Rothko, si belles et modernes; tout comme je fus bluffée, par la gaieté des costumes exceptionnels souvent, de Giles Decon, (sauf celui de Taylor Stanley, qui ne lui correspond pas, je trouve)….

Avouez que, ça “déménage”, ce “plumeau” sur la tête …

Et maintenant, place à la musique “classique” magnifique, de Mulhy, le jeune compositeur contemporain, d’opéras “inspirés” aussi (pas qu’intéressé uniquement par la danse); et place donc, aux tous premiers moments de la chorégraphie inattendue et poétique d’Abraham, le talentueux …

Et, pour clore ce post, joyeux et imaginatif, je voulais juste dire, une dernière chose importante, avant que vous ne regardiez cet extrait; que je suis sensible, en particulier, au fait qu’Abraham, mette en valeur la grande originalité, et les capacités physiques, uniques, et originales de ce danseur; et rend hommage ainsi, encore plus joyeusement, à l’existence de son “interprète”; et à la beauté de la vie, si jolie, sous mille formes…

Génial!

Regardons et rêvons …


Avouez que, c’est émouvant.

Féerique, et magnifique…

Top!

Soft…

Fluttering…

Imaginative…

Loving…

Eternal butterflies 😊