Jeudi 24 Septembre 2015 Lincoln center Philharmonic David Geffen hall /Thursday September 24th 2015– Opening gala concert: genius work is often inspired by peers of great stature.

Cette soirée marque le démarrage officiel de la saison musicale du Philharmonic– post “Art of the score week” (cf mes deux posts récents sur “On the Waterfront” et “the Godfather”).

Cette année, le public était encore plus chic que d’habitude, le Philharmonic ayant officiellement rebaptisé récemment son bâtiment, suite à une donation importante, permettant de rénover et moderniser encore davantage, ce lieu dédié à la musique classique –s’appelant désormais, le David Geffen Hall.

Et comme l’été est encore là– oh joie il fait rarement aussi chaud si tard– c’est toujours l’été, même pas l’été indien :), les festivités pour inaugurer cette nouvelle ère, démarraient en plein air, tôt; et les grands philanthropes, coupes de champagne à la main pouvaient pré-concert, toujours se promener vêtus de tenues élégantes et légères, étant donné la douceur de l’air.

De nombreuses stars étaient présentes, et j’ai reconnu entre autres… Georges Lucas, Diane Von Furstenberg, Oprah, Barbara Walters et Katie Couric: trop fun!

J’étais installée — au “paradis” comme toujours :), avec mes amis —pour écouter et admirer en particulier ce soir là, un magnifique interprète: Lang Lang — une superstar de la musique classique, jeune, beau, hip, pianiste, d’une immense virtuosité — et de renommée Internationale (a joué pour 4 présidents américains, 2 présidents français (Sarkozy et Hollande), la reine d’Angleterre, le Secrétaire des Nations Unis, le General Ban Ki-moon entre autres… enfin un “grand”, donc), et qui, à ma grande joie, attire un nouveau public plus jeune –avide de découvrir à son contact, de grandes oeuvres de la musique classique. Et du coup, c’est encore plus joyeux et électrique, comme ambiance.

D’ailleurs ce soir là, après que l’orchestre ai entonné le “Star Spangled banner” (je ne vous refais pas l’article— lisez mon post sur Otello, pour savoir ce que cet hymne m’inspire), il poursuivit alors avec passion et grande élégance, le programme fantastique concocté pour cette soirée exceptionnelle: à ma plus grande joie 2 de mes oeuvres préférées — trop chouette:  le piano concerto in A minor, Op 16 de Grieg (avec donc Lang Lang en “guest star”), et ma symphonie préférée de Beethoven (je ne suis pas la seule), la 7ème in A Major Op 92.

Le premier morceau, que je n’avais pas écouté depuis une éternité, fut joué par Lang Lang, avec une passion et finesse exquise, scotchée je fus, comme tout le public, par l’absolue virtuosité de ses longs doigts, dansant avec douceur, retenue, légèreté et intensité, tout à la fois —nous coupant littéralement le souffle, devant tant de talent si fluide et élégant.

Et de cette oeuvre, je veux simplement dire que, Grieg fut profondément marqué par la musique du très grand Schumann, et ses concertos de piano, mais son propre concerto, est également très influencé dans sa composition, par ses propres origines norvégiennes et sa musique folklorique.
Et ça, ça m’enchante, car il me parait essentiel de rendre hommage à nos origines, qui colorent profondément et de façon unique, évidemment, nos personnalités — quelque soit ce qu’on décide d’en faire, en avançant dans la vie.

Ecoutez le donc:

Et la 7 ème symphonie de Beethoven m’enchanta particulièrement: inspirée entre autre, par les hauts faits d’armes de Napoléon, ses victoires, ses défaites. C’est bien, les unes comme comme les autres, sont essentielles dans la vie, nous apportant immense joie et bonheur, et aussi sagesse et humilité — Devinez ce que je préfère :)…
Je reprends, cette symphonie m’enchanta donc pour plusieurs raisons. D’abord c’est magnifique, et c’est surtout le deuxième mouvement qui m’achève, tellement c’est beau. D’ailleurs Wagner, Berlioz, et beaucoup d’autres, l’admiraient également infiniment.

Deuxio, j’étais enfin heureuse de pouvoir enfin la découvrir live, car je devais l’écouter l’an dernier, pour mon anniversaire, au Philharmonic, mais décida à la dernière minute de rendre visite à un vieil ami, qui habite à 300 km de chez moi, que je n’avais pas vu depuis des lustres, et qui voulait me présenter son fils — Ouf, j’ai encore le sens des priorités, mais j’y ai quand même pensé, toute l’année, à ce concert, et étais donc contente de pouvoir doublement en profiter :).

Je reprends sur mon passage préféré: Wagner en particulier admirait la grâce, la dévotion qui émane de ce deuxième mouvement, qui l’impressionnait d’autant plus, que Beethoven, au-delà d’avoir une grande fibre spirituelle, était également un être adorant blaguer, et faire le pitre.
J’adore apprendre ça– tellement réjouissant que Beethoven fut, en plus d’être incroyablement inspiré musicalement, un être hyper gai!

D’ailleurs, pour vous en faire profiter, écoutez ce deuxième mouvement, et comme on dit ici: Enjoy!

Bref, encore une excellente soirée enchanteresse, qui clôture une semaine de culture intense et fantastique!