Jeudi 05 Février 2015 Jaimie Cullum au Beacon theater.
Thursday February 05th 2015 Jaimie Cullum at the Beacon theater: an elaborate artist totally engrossed by music — deriving huge pleasure from sharing with his audience his great musical joy and originality.
La gaieté, la légèreté, la grande originalité, l’immense camaraderie avec ses musiciens, me marquèrent immédiatement, à son entrée en scène. Pas grand, maigre comme un coucou, pas très beau, mais avec une lueur d’intelligence et de grande sensualité dans les yeux, et beaucoup d’affection pour ses camarades musiciens.
Avec une section de cuivres de 13 musiciens (4 trompettes, 4 trombones et 5 saxos), plus un organiste et un pianiste — je savais qu’on avait affaire à un grand amateur de musique. Il partageait le piano d’ailleurs, avec son ami pianiste (qui l’accompagnait sur la moitié des chansons). Sinon il jouait lui même, avec grande aisance et plaisir —presque debout par moments— extrêmement bien d’ailleurs— se servant à un moment du piano, comme d’une batterie. Très amusant et inattendu.
Son showmanship et charisme se manifestèrent davantage encore, quand il fit venir le public du “paradis” à venir le rejoindre debout, devant le public assis sagement— Du coup, toute la salle s’est levée— comme un seul homme— et s’est mise à danser— Et moi, je suis toujours d’accord et pour danser, et pour chanter– et comme je connaissais la plupart de ses chansons par coeur— je ne me suis pas privée— trop chouette :).
Par ailleurs, je fus aussi particulièrement enchantée de découvrir, que le danseur que je préfère au New York City Ballet— Ask La Cour— grand, bel homme, élégant, félin, élancé— on ne se refait pas 🙂 — était trois rangs devant moi— En plus, il aime la même musique que moi—soupir de gaieté :)— Un rien m’amuse dans la vie— il faut le savoir— parce que ça m’aide à faire face, avec plus de légèreté, à tout ce qui m’ennuie profondément, ou qui est trop sombre— Les petites joies c’est formidable aussi :).
Mais revenons a nos moutons, j’ai découvert Jaimie Cullum il y a quelques années, alors qu’il chantait des “covers” de grands artistes (d’ailleurs hier soir, il a repris des chansons de Ray Charles, Nina Simone et chanté quelques nouvelles chansons de son dernier album) — Et aussi sa propre musique plus ancienne, très personnelle, et si juste sur la nature de l’amour— illusoire souvent –mais pas toujours— ouf, 🙂 et capable de vous conduire aux plus grandes sensations (“Love ain’t gonna let you down” , “ I think I love”, ou “Don’t stop the music”), ou nous permettant, via un choix de chansons spécifiques et senties, (“Mixed tape”— ma chanson préférée de lui —:) d’exprimer à son bien aimé– les émotions qui habitent notre âme, et l’inviter à goûter toutes les joies envisageables ensemble.
Si capital de rendre la vie aussi poétique que possible:). Et aussi, j’étais évidemment bouleversée par sa dernière chanson dédiée à sa bien aimée, Sophie, une immense blonde ravissante :), dont il est tombé éperdument amoureux presque instantanément— et à qui donc, il dédia sa dernière chanson ce soir là: “Gran Torino” — choisie comme bande son, du film magnifique du même nom– de Clint Eastwood –qui décrit bien le sublime plaisir à avoir dans ses bras, un être qui vous fait rêver et trembler. Evidemment, je suis partante, et jusqu’à mon dernier souffle :).
Bref une excellente soirée, riche de musique, de complicité, de danse, d’imaginaire sensuel— Bref, vivement son prochain concert :).