Soirée “All Mozart”: la musique de ce génie inspire toujours du bonheur, de la sérénité, de la beauté, et même du swing…

Mercredi 13 Mars 2019- David Geffen building /Wednesday March 13th 2019- “All Mozart” evening: music from this genius, always inspires happiness, serenity, beauty, and even swing…

Cette semaine, avec un encore plus grand groupe d’amis joyeux; sans parler de ceux retrouvés aussi par hasard le soir même; changement de genre musical; et place tout d’abord, à quelques morceaux d’un véritable génie; de l’immense Wolfgang Amadeus Mozart…

Trop chouette!

Et la pièce de résistance, maitresse, Mercredi soir; était évidemment son requiem; que le public attendait avec impatience; car on est toujours sûr de passer une excellente soirée!

Mais évidemment, je vais vous parler aussi, de quelques autres morceaux, joués Mercredi soir par l’orchestre; et aussi évoquer d’autres oeuvres que j’adore, liées à cette magnifique programmation, qui “swinguent” pour certaines…

Parce qu’évidemment, toute la musique de Mozart m’inspire!

Et du coup ce post est un peu long; car le suivant, qui sera riche aussi, ne revient, lui; que dans quinze jours…

Et ce qui me plait, tout particulièrement, en premier lieu, avec Mozart; c’est que cet être, qui était visiblement particulièrement gai comme un pinson; et aimant la vie; bien que la vie n’ai pas toujours été toujours facile, pour lui; et qui était hyper entouré; à cause de ces qualités musicales, mais aussi évidemment étant donné surtout, ses grandes qualités humaines.

Un être capable de ressentir le plus heureux, tout comme, le moins facile; et de transformer le tout; en une oeuvre harmonieuse et riche de d’expressivité en tout genre; permettant à tout un chacun, de se recueillir, méditer, ou même simplement; de se réjouir, de la beauté de la mélodie, solennelle et profonde; et incroyablement nourrissante pour l’âme…

Bravo!

Donc, avant de vous parler du requiem; écoutons juste un mouvement particulièrement harmonieux et créatif; joué également Mercredi soir dernier, qui déjà, permet un envol pour l’âme; sans pareil…

Ecoutons donc, le troisième mouvement du Piano Concerto No. 27 in B flat major K.595; fantastique de gaieté et de brillance; terminé au début de la dernière année de sa vie, à 35 ans; qui; avant qu’il ne tombe grièvement malade; qui était donc; une année heureuse pour lui; contrairement à ce que s’imagine beaucoup de monde; et c’est réjouissant de le savoir …

Ecoutons…

Avouez que c’est joyeux, et si impressionnant de génie!

Alors maintenant, tournons-nous vers la “piece de résistance” de notre soirée, Mercredi soir dernier, “le” requiem non terminé de notre “Wolfie”, emporté brusquement, par la maladie hélas; avant de pouvoir l’achever (il fut achevé par un autre, Süssmayr); mais Mercredi soir dernier, c’est la “version” de Mozart qu’on pu admirer et écouter avec attention…

Top!

Et son requiem, comme chacun sait, fut commissionné de façon anonyme, par un être qui aurait pu connaitre Mozart; via ses relations musicales ou maçonniques; il s’agit du comte Franz von Walsegg-Stuppach; dont l’épouse venait de s’éteindre; quelques mois plus tôt; âgée de 20 ans. Et ce requiem, il voulait s’engager à le faire jouer, chaque année; pour commémorer l’anniversaire de la mort de sa femme.

C’est beau…

Et évidemment, un requiem est composé au départ; pour un service liturgique; mais avec les siècles, c’est aujourd’hui également joué dans des salles de concert, comme un genre “sacré”; à part entière.

Et évidemment, comme c’est une oeuvre qui rend tout particulièrement hommage aux défunts; ça permet de se recueillir, prier et de méditer; mais aussi, il me semble, “d’espérer” en l’idée d’accéder (pour ceux qui nous quitte, et un jour quand ce sera notre tour); d’accéder à un autre “royaume”; qu’on espère pour tous, comme ça, c’est plus gai pour tous; mirifique, harmonieux et beau; comme l’idée qu’on se fait souvent, d’un royaume angélique…

Ah la la…

Et donc, tout le monde attendait au tournant, le chef autrichien Manfred Honeck; pour découvrir les “contours”, le “shaping” comme ils disent ici, qu’il donnerait à cet immense chef d’oeuvre.

Alors laissez-moi vous parler d’abord, de ce que j’ai aimé; et aussi, moins apprécié. Alors tout d’abord, quelle personnalité affirmée pour ce chef! Des parti-pris hyper clairs, et ça, c’est toujours impressionnant! Des phrasés musicaux impeccables, et une diction aussi pour le choeur, hyper articulée. Bravo! Et en particulier, trois moments inouïs: le premier, sa direction du “Confutatis” (passage colérique face au malheur), que j’ai toujours trouvé hyper réjouissant à chanter, pour pouvoir dire sa peine et sa colère surtout; face à la mort, qui parfois s’empare d’êtres qu’on adore (j’ai des petites joies, je sais); une direction par le chef donc, particulièrement déterminée et “grondante” et hyper réussie, pour moi; et qui m’évoquais évidemment aussi comme beaucoup, un passage hyper connu du film de Forman, en 1984; l’immense “Amadeus”:

Regardons, et admirons son talent ahurissant:

Brace yourselves:

Quel feu, quelle passion, quelle mélodie…

Et quelle douceur aussi, par moments; pour le “Voca me” en particulier; pour trouver du soulagement spirituel…

Parce qu’il y a un moment, après le choc de la tristesse, où il faut lâcher la colère, les amis; face à la disparition d’êtres chers; pour avancer vers des bonheurs renouvelés.

Mais si!

Et tant mieux, car il faut profiter de l’existence les gars, et de toute sa beauté, dans la joie surtout…

Mais donc pour les moments de deuil, écoutons maintenant le “Lacrimosa”; ou jour de “larmes” et de deuil; avant de trouver le repos éternel; ici tiré toujours, du film “Amadeus”; en plus, ici aussi, sous la pluie battante; ce qui évidemment; en rajoute encore une couche (de tristesse et mélancolie) évidemment, quel génie aussi, ce réalisateur, Forman…

Et ainsi donc, Forman évoque tout particulièrement, et surtout pour certains des personnages du film; avec élégance et pudeur; encore plus impressionnante pour moi; la tristesse indicible de tous ceux qui aimaient Mozart; et l’accompagnent ici; dans cet extrait; pour une partie du chemin qui l’emmène vers le cimetière …

Tellement beau…

Et suis sûre que ce “Lacrimosa” si émouvant, inspira aussi Grieg pour le deuxième mouvement de “Peer Gynt”, qui évoque lui aussi la mort d’un personnage de cette pièce; et que j’eu la joie d’écouter il y a quelques semaines, au David Geffen Hall aussi, remarquablement bien dirigé par Herbert Blomstedt, dont l’illustre carrière de plus de soixante ans, lui donne une autorité non contestée, qui déplace encore les foules; et lui permet d’obtenir le meilleur de son orchestre, dont on sent, combien il l’aime…

Ah la la…

C’est beau…

Et je peux vous dire que le public était scotché…

Ecoutons ce passage bref et magnifique…


Ah la la…

Mais revenons à Mozart; la dernière idée de génie du chef, de Honeck, Mercredi soir dernier; c’était de faire chanter et jouer après le requiem “non achevé”; “l’Ave verum corpus” de Mozart, si réjouissant; puisque nous donne un avant-goût du “paradis”, pour qui sait prendre de la “hauteur” dans la vie, face à la mort (je vous résume et vous “modernise” l’idée du texte). Bravo!

Et c’est toujours génial et gai à chanter, surtout pour les altos (et na! pour les autres voix); j’ai donc plein de petites joies dans la vie, comme vous le constater; en plus de plus grandes aussi, par moments, je vous rassure; mais les petites, c’est hyper gai aussi; tellement c’est beau, et tourné vers la lumière aussi et surtout. Ouf!

Car c’est quand même bien évidemment, la lumière, la joie (y compris les petites), le bonheur (sous plein de formes) et la rigolade aussi évidemment, le plus gai dans la vie, les amis; et ce malgré la mort qui fait évidemment aussi partie, par moments; de la vie; mais pas tout le temps heureusement; et heureusement aussi, la vie reprend toujours donc, au bout d’un temps; et avec elle, tant de joies viennent alors toquer à notre porte pour qui est prêt; à continuer de croire en la beauté de l’existence, si riche de grandes aventures gaies et enrichissantes à accueillir avec simplicité, enthousiasme, envie de partage, et réciprocité; avec ceux qui comptent, pour qui se démène deux secondes aussi …

Trop bien…

Car le printemps revient donc toujours, de toute façon; mais dans ces dispositions d’esprit là, joyeuses et optimistes; du coup, il se pare alors, de plus de fleurs encore, et plus odorantes aussi, après la “pluie”; déjà que …

D’ailleurs, Neruda, lui aussi évoque bien la force du printemps; de la vie donc; qui reprend toujours le dessus, ouf!

“You can cut all the flowers, but you cannot keep spring from coming”…

Et ça, c’est hyper réjouissant!

Ecoutons maintenant, ce très beau morceau; qui, mercredi dernier, était interprété de façon particulièrement réussie donc; car d’un pianissimo inouï. Bravo!

Avouez que, c’est dingue ce petit bijou …

Et surtout, surtout, surtout, Honecker derrière, fit une minute de silence, hyper longue; magnifique et féerique; que je me suis imaginée qu’il la dédiait à Mozart, pour son génie incomparable; a “pregnant pause” comme on dit ici, pour que le public apprécie la douceur de ce morceau; le plus longtemps possible; c’était hyper beau…

Trop bien tout ça; voilà; et sinon; revenons encore au requiem lui-même; je trouvais que le tempo du requiem, Mercredi soir dernier; par moments; était un poil rapide; et n’emmenait pas tellement vers du recueillement; par moments trop “haché” aussi; pour mon goût, (la “bouillie”, c’est évidemment pire; mais par moments, c’était presque trop “guerrier” pour moi; presque évocateur (j’en rajoute une pincée, pour vous faire rire) presque évocateur donc, de la “charge des Walkyries” de Wagner…

Et chez les solistes, le ténor américain Ben Bliss (quel nom génial, Monsieur Félicité) fut top, jolie couleur claire et riche; mais en revanche, les interprètes feminines (que ce soit la soprane, ou la mezzo), étaient trop techniques, trop de “fioritures” à mon goût (c’est un requiem, pas de l’opéra), et pas assez de “pureté” et de simplicité dans la voix; et sinon, je n’ai pas été impressionnée par la basse, pas assez “profonde” pour moi…

Je vais beaucoup à l’opéra alors évidemment; je suis exigeante sur le sujet; chacun ses défauts …

Mais je voudrais revenir à cette idée d’espérance; en un royaume meilleur plus angélique pour les défunts; et vous dire aussi; que certains requiems plus récents, furent écrits avec un mouvement court appelé “In Paradisum”; pour justement, donner plus de lumière encore à cette jolie idée. Et il y en a deux, que j’aime tout particulièrement…

Ecoutons celui achevé en 1900, par Fauré…


Avouez que c’est magnifique ce “mouvement”…

Et maintenant, écoutons celui achevé, lui; en 1948, par Duruflé; que j’aime encore davantage…

Ah la la…

Avouez que c’est sublime aussi…

Et cette idée d’accéder à un royaume angélique; eut également des retentissements dans le monde du jazz; et donna naissance à un grand standard de jazz, particulièrement réjouissant: “When the saints go marching in”; qui est une tradition de la Nouvelle Orléans figurez-vous; de “transformer” des “church numbers” en des “brass band and dance numbers”; pour prier, et se réjouir de l’existence; et moi je trouve qu’ils ont mille fois raison! Et suis sûre que Mozart aurait été content!

Ecoutons maintenant, le grand Louis Armstrong; nous l’interpréter avec sa joie sans pareil; à la fin des années 30…


Et me fait penser aussi évidemment à un sublime concert organisé par Elad Kabilio, Directeur Artistique de “Music Talks” Samedi dernier, que j’ai été écouter, rendant hommage aux grands et aussi aux grandes du monde du Jazz, Armstrong et sa femme Lil, une très grande musicienne aussi; Ella Fitzgerald, Billie Holiday, John Coltrane et sa femme Alice; elle aussi, une musicienne de premier ordre, et d’autres encore…

D’ailleurs, le 24 mars prochain à 18h à Birdland Jazz Club, il donne un autre programme, qui a l’air top “Jazz standards with a twist”; je vais aller voir!

En attendant; écoutons quelques standards interprétés Samedi dernier, avec brio, par Thana Alexa…

Et dans ce premier extrait-ci, prêtons attention pour cette grande chanson; aux paroles charmantes de Dorothy Fields (une autre immense musicienne de l’époque)…

Ecoutons maintenant donc; tiré du film “Swing time” en 1936, de Stevens; le grand Fred Astaire nous l’interpréter; pour sa Ginger Rodgers, qui s’aiment tant; qu’ils ne se quittent évidemment pas; malgré, d’occasionnels mini orages, évidemment charmants, évidemment…


Avouez que c’est charmant!

Ecoutons encore un extrait fantastique; sur le fait que l’important c’est de toujours vouloir progresser; dans la sérénité et la détermination, avec tous ceux qui compte; faire de son mieux; et surtout beaucoup rigoler; y compris face à nos maladresses!

Et on sent qu’elle va y arriver; a plus de patience avec son grand Fred, qu’elle adore évidemment; parce que râler c’est jamais la solution, c’est plutôt de trouver des solutions; qui est la solution évidemment!

Trop chouette!

Et cet enthousiasme et détermination si capitales dans la vie, de la jolie Ginger (et aussi de son Fred); m’évoquent aussi, la gaieté d’un chanteur de “jazz” plus contemporain encore; et qui, comme moi, aime la musique de plein de registres différents; et aussi la vie; sous toutes ses aspérités magnifiques…

Ecoutons “If I ruled the world” sur son envie d’un monde ensoleillé et heureux; ce grand musicien inclassable, lui aussi…

Et celle-ci, que j’aime encore davantage; car donne une idée de ses goûts éclectiques; évidemment, ça me parle; il a bien raison; c’est plus riche comme ça!

Et pour clore ce long post imaginatif sur Mozart; et ce qu’il inspire (et encore, j’abrège; car ce post est déjà long); je partage le “trailer” de la saison 4 de “Mozart in the Jungle”; où à l’épisode 6, le chef d’orchestre; Rodrigo (et qui “parle” souvent à Mozart, dans cette série télé géniale); est en proie à toutes sortes “d’affres”; à l’idée pour l’un des épisodes; qu’un robot, WAM (Wolfgang Amadeus Mozart); soit “retenu” pour diriger; et “finir” le requiem de Mozart au Japon; c’est génial; allez le regarder; je ne vous raconte rien d’autre; ça va vous plaire, tout comme la totalité de cette “saison”, haute en couleurs, et en émotions aussi évidemment; où tout le monde évolue vers du meilleur, sous mille formes; et encore plus de bonheur!

Top!

Comme la vie si jolie!

Soft …

Imaginative…

Loving…

Eternal butterflies 😊