”Les pêcheurs de perles” de Bizet: l’Amour enchanteur, divin ravissement, telle une tornade tropicale, surhausse les amoureux vers toujours plus de passion, et de folle ivresse…

Lundi 04 Janvier 2016 Lincoln Center Met Opera House: /Monday January 4th 2016. “Les pêcheurs de perles” by Bizet: Bewitching love, divine rapture, uplifts lovers, as only a tropical hurricane can, towards always more passion and insane exhilaration… 

J’ai découvert il y a peu “Les pêcheurs de perles” (1863) de Bizet (1838-1875).

Ce fut à New York, lors d’un concours de jeunes chanteurs d’opéra, passant une audition, pour espérer trouver une place, parmi des compagnies européennes…

Et j’ai été totalement subjuguée, par la beauté musicale, et par la poésie du libretto.

Alors évidemment, c’est parce que… c’est en français…

Et que les librettistes Michel Carré et Eugene Cormon, étaient incroyablement doués. 

Ils avaient également collaboré, tous les deux, avec un autre de mes compositeurs français préférés… Offenbach.

Sur “La Rose de Saint Flour” (1856) et “Le mariage aux Lanternes” (1857) pour Carré, et “Robinson Crusoé”(1867), pour Cormon.

Cormon d’ailleurs, a également, avec sa pièce “Philippe II, roi d’Espagne” inspiré aussi, plus tard, probablement mon compositeur préféré, Verdi.

Il s’agit de l’un de ses plus grands opéras, complexe, politique, religieux, romantique, bref tout ce que j’aime: “Don Carlos” (1867).

Mais je m’égare…

Red line and other ones

Avec “Les pêcheurs de perles”, il s’agit évidemment… d’Amour avec un grand A.

Qui a raison de tout ….

Et triomphe des difficultés.

Et plus gai encore…

Evolue… dans un contexte exotique…

A Ceylan (Sri Lanka), sublime pays que j’adore aussi…

Les femmes sont magnifiques… aux plus beaux sourires que je n’ai jamais vu…

Il s’agit d’un triangle amoureux…

Deux meilleurs amis (Zurga et Nadir) sont amoureux de la même femme (Leila), une prêtresse magnifique et enchanteresse, telle une déesse…

Chargée de protéger les êtres …

Contre les esprits maléfiques…

Grâce à sa pureté…

Pauvre loute, c’est pas exactement facile dans la durée…

Et c’est bien solitaire…

Et l’un d’entre eux … Mystère….

Finira par aider… le plus amoureux des deux, à fuir avec sa bien-aimée, alors qu’ils sont tous les deux condamnés à périr sur un bȗcher…

Il sait d’ailleurs… qu’il devra subir les conséquences….

De cet acte ultime d’amitié et d’amour ….

C’est beau…. je ne vous dis même pas…

White and Blue

Et les interprètes étaient phénoménaux…

Diana Damrau, soprano allemande… une de celles que je préfère…

Etait fantastique comme Leila: féminine, douce, tendre…

Et spectaculaire… d’émotion, de combativité, et de liesse, face à l’ensorcellement de l’amour, qui l’étreint avec autant… si ce n’est plus de force…

Quand elle le retrouve…

Des années après…

Et c’est dire…

Car la première fois…

C’était déjà… hyper fort…

Et qui, après s’être longuement débattue avec sa conscience, est, au dernier acte, finalement prête à assumer, avec immense bonheur, le nouveau chemin qui s’ouvre à elle et son amoureux…

Marius Kwiecien, bariton polonais, comme Zurga, était hyper convaincant comme être complexe, grand chef, au sens aigu de l’amitié, amoureux aussi, fort, et jaloux à la fois…    

Et Matthew Polenzani, ténor américain, était formidable comme Nadir, follement amoureux, tendre et patient avec sa bien aimée…

Comme on l’est… quand on aime…

Le seul bémol, c’est que son français, n’était pas toujours, tout à fait assez compréhensible, à mon goȗt… 

Et sa performance de mon air préféré “Je crois entendre encore”… tout en douceur, pianissimo, était très émouvante…

Mais je partage avec vous, trois interprétations fantastiques, que je préfère encore…

Encore plus riches… de lumière et de douceur…

Les deux premières… par des êtres venant des pays du Nord 🙂 

Un bon signe 🙂 

Et cet air magnifique…rend hommage à l’Amour

Et l’immense tendresse…

Qu’il ressent pour sa douce…et qui est née…

Lors de leur première rencontre amoureuse…

Un souvenir pour son coeur…

Incroyablement romantique…

Qui compare la voix de sa bien aimée…

Tendre et sonore…

Au chant d’une palombe…

Et dans ma famille, les palombes, ça compte…

Donc peut être, mon aria préféré de ténor (excepté peut être… celui de Donizetti “una furtiva lagrima” de “l’Elisir d’amore”).

Par Leopold Simoneau — un immense ténor canadien des années 50…

Par Nicolai Gedda— un autre fantastique ténor des années 50…

Suédois par sa mère…

Et russe par son père… 

Et pour faire sourire ma famille, et tous mes amis…

Amateurs de ce sublime interprète corse…

Des années 40-50 (décidément on en sort pas :)…

Qui nous rappelle Noël et “celui qui descend du ciel” …

J’ai nommé …Tino Rossi.

Son interprétation est magnifique aussi, peut être la plus chaleureuse, d’ailleurs…

A y réfléchir…

Il est corse, et la Corse, c’est l’ile de beauté…

Et en plus … c’est proche de l’Italie :)…

Enfin bref, la Corse, ça n’a que des qualités :)…

Et dernière chose capitale, de ce spectacle…

La magnifique production de Penny Woolcock, traduisait bien l’atmosphère exotique d’un port de pêche indien.

Et ce qui m’a le plus subjugué, ce fut la scène d’introduction, qui évidemment enchanta la danseuse en moi…

Il s’agissait d’une magnifique scène de plongée sous-marine incroyablement bien restituée..

On s’y serait cru…

Tellement l’illusion conférée par les lumières, les danseurs, et les effets vidéo, était spectaculaire…

Et l’impression de voir nager trois “pêcheurs de perles”, telles des raies électriques, ou d’immenses méduses, dans une eau profonde…

Tranquillement, à la recherche de jolies perles…

Etait poignante, magnifique et incroyablement relaxante…

C’était tout simplement féérique, et m’évoquait la plus jolie scène de plongée simple, sans bouteilles, du remake du film d’Ericson Core “Point break” (2015)…

Une scène simple et belle …

Scotchante de beauté et de poésie…

Sur le monde sous-marin …

Et aussi sur le désir…

Sans parler des images video, d’immenses vagues impressionnantes de puissance…

Choisies intelligemment …

Pour faire patienter le public, pendant le changement de décors…

Et que tous… admiraient…en rêvassant …en silence…

De façon presque méditative…

Comme dans les films de surf….

Bref, un sublime opéra “Les pêcheurs de perles”…

Sur plein de plans…

Et qui en plus, honore le plus beau dans l’existence … l’Amour …

Et pour célébrer le début d’une nouvelle année, il n’y a pas de plus beau sujet…

Qui certes… est compliqué, mais comme ça, au moins, on ne s’embête pas:)…

Et j’ai évidemment quelques perles 🙂 …supplémentaires, à partager …en matière culturelle…

Parce que les vacances c’est bon…ça permet de recharger les batteries…

Et de réfléchir… à ce qui est essentiel…

Et trouver de l’inspiration :)…

Alors, pour démarrer, je repars dans le passé, mais le passé ça informe sur le présent, qui prépare lui même… l’avenir…

Tout un programme :)…

Alors d’abord, une superbe chanson de Jimmy Durante, sur l’importance de faire son maximum… pour rendre l’élu de notre coeur …

Heureux…

C’est la seule réponse… pour être heureux :)… 

Et aussi célébrer l’Amour …qui habite notre coeur …

Et Nat King Cole… le chante comme personne…

Et avec une poésie… qui m’enchante depuis longtemps…

Et il a raison… le plus grand cadeau…

C’est l’Amour, 

Sous toutes ses formes…  

Et parfois donc …c’est compliqué…

Mais l’important … c’est de progresser… 

Pas …d’être parfait…

Et si on n’obtiens pas toujours ce qu’on veut…

C’est parce qu’on…

N’est pas tout seul… 

Et tant mieux… c’est plus gai…

Mais il faut oser dire aussi, ce dont on a envie…

Et c’est pas pour autant… qu’il faut réclamer à Dieu… 

Que cela dure davantage…

C’est à chacun d’entre nous… que revient ce privilège …

De faire durer le bonheur…

Et ça se fait donc …à deux…

Mais cette chanson de Piaf… est juste sur …

L’importance de se fabriquer un maximum de souvenirs…

Avec ceux qu’on aime…

Donc je reprends, c’est à chacun d’entre nous…

Que revient ce privilège…

Et comme dirait une chanteuse plus récente… l’important c’est d’essayer… encore et encore …

De faire mieux, se relever, et recommencer…

Car l’Amour, c’est un éternel recommencement…

A faire, et refaire régulièrement …

Pas forcement des grandes déclarations… tous les jours… 

Encore que :)…

Du coup, elles n’en sont que plus précieuses …

Mais des expressions régulières de douceur, et de respect de l’autre…

Dans les faits ou les mots…

En revanche, ça c’est capital… 

Et si savoureux…

Et si en plus… on peux faire ça en dansant…. alors pas forcément…

Dans une maison aussi sinistre ….

Ou pas forcement avec de la peinture dans les cheveux… et partout sur le corps…

Ou avec des fringues d’acrobates du cirque…

Nous ne sommes pas tous …voltigeurs comme elle…

Mais de se retrouver, et se séduire de 1000 manières, ou même, juste d’une seule :)…

Sur une belle plage, ça, ça me parait une excellente idée en revanche :)…

Et là ou elle a raison, c’est que le désir, ça peut brȗler…

Mais… on n’en meurt pas …

Ouf :)…

C’est mieux et rassurant…  

Parce que …

C’est ce qu’il y a de plus gai…

Dans la vie 🙂 …

Et de toute façon, en matière d’Amour …

Comme dirait Henry David Thoreau …

Il n’y a qu’un remède à l’Amour:

Aimer davantage…

 

Et comme c’est le début de l’année …

Et que je suis inspirée :)…

Se rappeler que les conditions …

Sont toujours changeantes…

Et que le début d’une année… est synonyme de…

Changement dans l’air…

Et ça… c’est réjouissant…

Et Sam Cooke, c’est l’un des plus grands crooners…

Et ne pas oublier aussi, qu’il est essentiel de rire avec ses plus grands amis…

Et de dire le plus possible… de bêtises… ensemble… 

Et aussi… de beaucoup danser :)…

Et pour ça, on peut compter sur Julia Roberts, et sur ses amis…

Et on peut aussi compter sur elle…

Pour comprendre qu’il s’agit…

De romance ….

Quand on lui parle de….

Chevaux 🙂

Mais aussi sur sa capacité à oser…

Demander simplement

A son bien aimé …

D’être aimée…

En retour…  

Mais parfois c’est bien…

De vérifier que…

Les êtres qu’on aime…

Vont bien… 

Leur dire 1000 bêtises, même quand ils font des bêtises…

Comme le sait, Andy Mc Dowell…

Et puis si on peut chanter à deux…

C’est toujours bien …

Comme le sait Drew Barrymore…

Ca aide à …

Tomber amoureux…

Et parfois aussi à…

Se réconcilier…

Et Hugh Grant le sait aussi…

Quand il demande à sa bien-aimée de…

Ne pas l’abandonner…

Mais de façon…

Poétique, courageuse, simple et jolie…

Parce qu’il réalise qu’elle l’inspire…

Lui permet de rêver …comme autrefois…

Quand… il en était capable…

D’ailleurs, ça marche…

Il la retrouve …

Ouf :).

 

Et parce que j’ai réveillonné… dans un délicieux bistrot…

Dont le menu rendait hommage aux…

5 éléments (l’eau, l’air, le feu, la terre et le chocolat :)…

Pour finir ce post de nouvelle année, je partage ma scène préférée du…

“5th element” de Besson (1997)…

Qui… comme moi…

Sait que parfois…

Pas tout le temps…

Mais à certains moments clefs…

Que c’est capital…

D’oser dire …aux êtres importants…

Que non seulement… on a besoin d’eux…

Mais aussi …qu’on les aime…

Pour qu’ils donnent le meilleur d’eux même… 

Avec encore plus… d’enthousiasme, de simplicité, de légèreté, de profondeur, de gaieté, tendresse, générosité et confiance …

Car tout ça …dans la vie…

C’est si réjouissant…

Si mystérieux…

C’est ce qui donne sa saveur à l’existence…

Alors, moi je dis … 

Génial!   

Ca me donne foi en l’avenir…

Et du coeur au ventre… pour démarrer avec optimisme…

La magnifique nouvelle année…

Qui nous attend…

Pleine de promesses scintillantes…

De joies sublimes…

Et de grands bonheurs à vivre…