Jeudi 05 Novembre 2015 Lincoln center MET Opera House: /Thursday November 5th 2015- -“Lulu” by Berg: desire, a delicate topic, just like love.
Je ne savais rien de cet opéra, quand je l’ai choisi en Mai dernier, en dehors du fait qu’il a été écrit par un compositeur… considéré comme un très grand.
Je n’ai d’ailleurs, pas une passion, pour son opéra “Wosseck”, également considéré comme une immense oeuvre, par les plus grands mélomanes.
Qui est bien trop dur et triste, pour moi— Et c’est dire :)…
Bon, mais je me suis dis, qu’il fallait quand même que je m’accroche, et que je me fasse une idée de cette oeuvre, qui en fait rêver plus d’un.
Et évidemment, comme j’aime me faire une opinion, nous y voici.
Et je vois, que je me retrouve, une fois de plus, à devoir commenter des sujets complexes, intimes, dont personne ne parle, qu’il est difficile de savoir, décider, par quel bout le prendre ce sujet (le désir)…
D’ailleurs, je ne vois de toute façon, qu’une seule issue, comme d’habitude, être moi même, prendre de la hauteur, et ramener la conversation à un plan plus fascinant, réjouissant, mystérieux et romantique, l’Amour avec un grand A…
Et je me dis que… Berg aurait du passer plus de temps avec des “crooners”.
Il se serait fait moins de noeuds au cerveau. “Love whose burning can warm a winter night… “ ou “Come what may, I will love you until my dying day” ou aussi “I’ll be here …where the heart is” —
Car l’Amour, le véritable, c’est ça la seule chose… qui ait de l’intérêt.
Et c’est pas plus compliqué que ça.
Et tac, ça vous en bouche un coin. Et c’est plus facile d’en parler dans une langue étrangère — c’est moins flippant :)…
Donc, après ma critique de Lulu— dont l’histoire vaut son pesant de cacahouètes :), vous allez voir, vous n’allez pas être déçus (en même temps, j’ai décidé de ne pas entrer dans les détails, pour une fois, car ce n’est pas la peine)…
Mais malgré ça, je nous remonterais le moral, tout de même, avec de belles chansons romantiques, et quelques films d’antan, après, comme toujours. C’est plus réjouissant pour l’âme .…
Et en plus, je vais prendre une semaine de vacances, la semaine prochaine, alors, il faut bien que je vous laisse sur une note magnifique et optimiste, c’est plus gai :)…
Je reprends sur Lulu.
Mais laissez moi d’abord, vous parler de composition, car ça compte, dans le cas présent. Composé donc, par Alban Berg (1885-1935), qui fut fortement influencé, par les techniques d’un autre “grand” moderne (Schoenberg), et aussi par celui d’un “grand” romantique (Mahler).
Cet opéra a donc la particularité, d’emprunter une technique développée par Schoenberg— developper des thèmes de 12 notes— représentant des personnages et des sentiments.
La musique du coup est effectivement intéressante, et par moments, pleine d’élan.
Mais le vrai hic … c’est l’histoire… qui est tellement sordide…
Que je n’ai pas réussi à rester jusqu’au bout…Le premier acte ça allait. Mais alors le second… plus lugubre, tu meurs…
Et ça, c’est au-dessus de mes forces… La lumière c’est tellement mieux, et il en faut un minimum, pour supporter la noirceur..
D’ailleurs, Berg disparu avant de pouvoir finir son opéra, qui fut donné pour la première fois, non terminé, en 1937. Il faudra attendre 1977, pour qu’un autre compositeur autrichien, Cerha, l’achève. La veuve de Berg n’était pas simple, ce qui ne ne vous étonnera pas :)…
Alors, laissez moi vous résumer cette histoire sinistre.
Lulu raconte l’ascension et le destin tragique d’une femme, Lulu, non pas fascinante… mais obsédante…
Dont le charme particulier, conduit de nombreux êtres honorables — 4 hommes et une femme —Si, si, et aussi Jack the Ripper — not kidding,… juste pour en rajouter encore une couche :), à faire fi de leur moralité, tant son charme indéfinissable… opère sur eux, avec une passion inouïe…
Et qui se termine… très mal ….Et pour tout le monde. Et surtout pour elle, qui termine… assassinée par Jack the Ripper…
Bref, encore un opéra…à se rouler par terre :)… et un brin voyeur…
Mais vous voyez, je ne vous donne aucun détail salace, ça suffit comme ça …:)…
Et comme cet opéra a été écrit dans les années 30, la production de William Kentridge, les décors et les costumes y rendent hommage, et sont fantastiques, pour évoquer l’expressionnisme Allemand, un brin graphique, extrême et déprimant — mais également visuellement parfois, d’une immense poésie…
Et aussi par moments… d’un grand érotisme — Ouf… enfin un peu de rêve ….Et je laisse votre imagination débridée … faire le reste… C’est plus gai :)…
Ecoutez William Kentridge, vous donner sa version de l’histoire, et admirez donc son immense génie visuel, qui est, ce qui m’a le plus plu, de cette représentation:
Et des chanteurs, je veux surtout vous parler de Lulu, interprétée par une sublime soprano coloratura allemande, Marlis Petersen.
Sublime, physiquement et vocalement.
Et qui a la particularité d’avoir chanté ce rôle, un grand nombre de fois, depuis 10 ans.
Et qui a décidé… que ce serait la dernière fois… qu’elle le chanterait au MET.
Et évidemment, cette info ne m’avait pas non plus échappé …
Et elle fit ça …hyper bien, avec une prestance, une confiance, une force, une présence, un charisme inouï, à couper le souffle …
Voilà, alors, pour nous faire rêver, parce que dans le cas présent, c’est encore plus nécessaire que d’habitude, alors… je ne vais pas y aller avec le dos de la cuiller…
“Brace yourself” comme on dit ici…
Faut sourire dans la vie, c’est plus gai… Et j’ai réfléchi, à des oeuvres poétiques et romantiques pour qu’on puisse voir un peu de soleil…Que j’aurais donc fait écouter à Berg, si on pouvait remonter dans le temps, pour qu’il puisse écrire des histoires moins sordides…
Inspirées davantage, par le meilleur de l’existence…
Et j’ai choisi, d’abord, de faire appel, aujourd’hui…. à …un crooner.
Car les crooners, les gars, il n’y a que ça de vrai….
Bon, je sais bien, qu’il faut qu’il y ait de la tension aussi, pour que l’histoire soit palpitante… Mais quand même… Y inclure de la beauté éternelle… C’est capital …Et je suis sure, qu’il aurait été plus heureux :)…
Les deux morceaux rendent hommage à … Ray Charles (Eh oui faut varier les plaisirs musicaux :)…dont la musique est interprétée par un crooner donc, charmant. (Bon, j’aime aussi la version d’Elvis, pour la première chanson)…
Mais dans ce lien, je vous mets donc deux chansons du grand Ray Charles, particulièrement jolies, et bien chantées, par ce crooner… de rêve, pas Elvis donc, mais… pas mal quand même :)…
L’intro est un peu longue, mais ça vaut la peine d’attendre, comme toutes les meilleures choses dans l’existence :)…
Sur le fait que les êtres sont plus complexes… qu’on ne croit.
Qu’il y a toujours beaucoup à découvrir… à propos de l’être aimé…
Et aussi, sur la simplicité d’aimer (se prendre la main, avoir le coeur qui bat la chamade, la timidité, ne pas oser s’exprimer … être follement amoureux quoi :)…
Et dans le deuxième chanson, promettre de donner à son bien aimé, de l’amour pour toujours, et aussi… ses bras…
Je sais pas pour vous, mais moi je trouve que c’est incroyablement beau… et infiniment romantique…
Et deux autres chansons aussi, pour notre ami Berg, sur la pureté angélique de l’amour…
Que j’aurais aimé pour lui, que sa bien aimée lui chante, pour qu’il soit moins désespéré par la condition humaine, et qu’il se sente adoré. Parce que parfois, les êtres ont besoin de se l’entendre dire, qu’ils le sont…Et pour toujours…
La première chanson, une balade belle et triste, d’une chanteuse jeune et jolie— encore une— :), m’évoque à nouveau, la pureté d’ Heurtebise, l’ange d’Orphée, qui aide les êtres à croire… à avoir foi …en l’amour…
Et à se réveiller… telle la belle au bois dormant … au baiser de l’Amour avec un grand A…
Et l’ange le lui offre gratuitement… car le vrai amour est gratuit, et ne demande rien en échange…
Cela dit, pour qu’il puisse être vécu, pour que la magie opère, l’être aimé doit avoir foi en lui …
Et parfois, c’est important de le lui rappeler, de 1000 manières différentes, c’est plus gai et inspirant. Car la vie est longue, et c’est important de faire vivre… un max de magie possible…
Comme ça, on peut rêver …pour toujours…
Et le rêve, les gars, c’est ce qu’il y a de plus beau…
La deuxième, également magnifique et tendre, d’une autre chanteuse jeune, jolie, qui aime les anges aussi :)… et très célèbre :), et qui en plus, danse hyper bien — ça compte… aussi pour moi :)…
Et c’est la seule chanson d’elle, que j’aime.
Et c’est une chanson qui m’évoque aussi, ma famille paternelle; et en particulier, une de mes cousines, que je ne vois pas assez, et que j’adore …
Et les paroles sont magnifiques… sur l’amour inconditionnel qui réveille les êtres…
Et les autorise a se montrer sous leur vrai jour…
Parfois même… le plus vulnérable…
Et aussi la capacité à voir le halo, et la grâce des êtres aimés…
C’est beau comme images et idées, et courageux d’oser dire tout ça …
Et souvent ce sont les musiciens, j’ai remarqué, qui osent dire… tout haut, ce que tout le monde pense… tout bas….
Mais c’est pas les mots le plus important, c’est la magie…
Et aussi, une magnifique chanson… pour rendre hommage aux amoureux du monde du spectacle, et à leurs étreintes…
Et à l’effervescence de ce monde de paillettes, gai, haut en couleurs, et en sentiments, au sein duquel, malgré les difficultés, l’Amour peut aussi éclore, malgré les obstacles…
Et le réalisateur de clip à suivre, est encore plus dingue de douceur romantique, que moi…C’est dire :)…
Il a marié le film Moulin Rouge (2001) de Luhrmann — je pense qu’il doit être italien, parce que son orthographe du film laisse à désirer, à deux/trois scènes de Titanic (1997) de Cameron– pas mon film préféré, un peu trop gnangnan pour moi, mais je vois l’idée…
Et aussi à quelques scènes… mais pas tout à fait assez :), de la magnifique scène de baisers de Cinema Paradiso (1990) de Tornatore…
D’ailleurs …je vous mets ça après, parce que tous, oh oui, tous les baisers sont jolis :)…
Et que ça m’achève à chaque fois, tellement c’est romantique…
Mais d’abord, place au monde du spectacle…
Comme promis, la plus belle scène, la plus émouvante, de Cinema Paradiso, et la musique est évidemment magnifique aussi… Ah ces italiens…
Et, en plus de Cinema Paradiso, pour évoquer la magie qui existe en couple, trois autres films d’antan, me viennent à l’esprit, aujourd’hui :), sur le charme des rapports entre eux, simple, doux, romantique, gai, dans les paroles, les regards., les gestes, et parfois même la danse :)…
Et auquel la bande son, comme toujours, apporte immensément d’émotion et de profondeur… Le rêve quoi :)….
D’abord, deux extraits de Roman Holiday (1953) de Wyler, pour la poésie de l’Italie, de Gregory Peck et Audrey Hepburn ensemble, et les jolies chansons:
Et en ce qui concerne William Holden dans Picnic (1955) de Logan, regardez comment il danse…
Et comment il la regarde… Kim Novak…
Ah non mais c’est un truc de dingue …:)
Et évidemment, le meilleur pour la fin.
Le charme infini de Cary Grant … dans Notorious (1946) de Hitchcock, me bouleverse totalement, et depuis toujours…
Et Ingrid Bergman est superbe…
Et j’adore cette chanson depuis longtemps…
D’ailleurs, il n’est même pas obligé de s’exprimer, bien que… j’adore sa voix…
Et sans parler… de son regard aussi…
Et les compositeurs, feraient bien de passer plus de temps à regarder des films romantiques, pour faire vibrer haut leur public..
Qui ne demande que ça :)…
Qui adore qu’on lui rappelle… que l’Amour, le vrai, est plus fort que tout…
Et trouve toujours des alliés, et son chemin…