Evoque la puissance de l’amour qui triomphe en toutes circonstances.

Lundi 25 Mai 2015 ABT ballet company MET Opera house: Giselle. Monday May 25th 2015 ABT ballet company MET Opera House: Giselle: evocative of love’s all powerful might, capable of prevailing under any circumstances.

 Ce ballet “romantique” en deux actes est le plus ancien des ballets, encore dansé ces jours-ci. Il date de 1841, et fut dansé à l’Académie Royale de musique par Carlotta Grisi (Giselle), et par Lucien Petipa (Comte Albrecht). Cela se passe à la campagne, dans une région viticole au bord du Rhin, pendant la saison des vendanges.

C’est donc une histoire tragique et romantique, qui démarre au premier acte, par la rencontre de deux êtres qui tombent profondément amoureux l’un de l’autre, se jurent un amour éternel. Et ne peuvent le vivre. Car Albrecht, l’homme dont Gisèle est tombe amoureuse, est promis à une autre. Et lorsque Giselle l’apprend, sa constitution fragile lui fait soudainement défaut, et elle en meure de chagrin.

Au second acte, Albrecht se sentant coupable de la mort de sa “fiancée” qui détient toujours la clef de son coeur, et ne parvenant pas à l’oublier, va lui porter des fleurs sur sa tombe. Il se trouve alors en proie à la magie des esprits de “fiancées trahies”, les “Willis” qui par vengeance, font danser les jeunes hommes, se laissant surprendre par la magie du lieu, jusqu’à la mort.

Giselle, bien qu’elle n’arrive pas à convaincre les esprits de laisser son “fiancé” tranquille, arrive, grâce à la force de son amour, à protéger donc son fiancé –obligé de danser toute la nuit — de la mort certaine qui l’attend.

Plusieurs choses sont hyper émouvantes dans ce ballet. Tout d’abord, c’est la puissance de l’amour de Giselle, qui même dans la mort, même comme fantôme, malgré le fait d’avoir été trahie par son fiancé, continue à l’aimer de façon éternelle — Et évidemment c’est sublime et impressionnant.

Car la force de son amour pour lui, est telle, et tellement pur, qu’elle réussit à contrer la magie, pourtant extrêmement puissante, l’enchantement des autres esprits, incroyablement déterminés à se venger. Et ça c’est infiniment beau et romantique, évidemment.

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Ensuite et surtout, la musique d’Adolphe Adam, est magnifique et totalement enchanteresse. Et ça, ça compte évidemment immensément.

Tertio, le ballet, lui même, n’est vraiment intéressant qu’au deuxième acte. Je trouve le premier acte un peu plan plan sur le plan de la danse. Alors qu’au deuxième acte, les chorégraphies sont beaucoup plus belles et émouvantes.

Enfin, et c’est la raison pour laquelle j’avais choisi de me déplacer ce soir là, j’adore les deux interprètes principaux qui dansent hyper bien ensemble, et depuis longtemps, sont beaux comme des dieux, et visiblement s’amusent.

Et ça, ça compte. Il s’agit de Julie Kent, une des plus jolies ballerines qui soit, qui va bientôt prendre sa retraite, elle danse pour l’ABT depuis vingt neuf ans !!! — Une danseuse à l’immense charme, dont la beauté éblouissante, est incroyablement envoutante.

Cela fait plus de quinze ans que je l’admire dans des films de ballet comme “Center Stage”. (Je vous mets un extrait de “Center stage” où elle danse sur “Romeo et Juliet” et c’est hyper romantique).

Et bref, je l’admire aussi sur la scène du MET Opera house avec l’ABT, depuis quelques années, à mon immense joie.

Et elle danse donc hyper bien, avec le sublimement beau — il est italien évidemment —ça ajoute à son charme naturel— donc le subliment beau et viril, Roberto Bolle, qui donc me fait défaillir, tellement il est beau. Vous ai-je suffisamment dit, combien je le trouve beau :)?

Bref, donc une excellente soirée, romantique comme je les aime.