MET Museum- China through the looking glass Vendredi 22 Mai 2015. MET Museum- China through the looking glass Friday May 22nd 2015: Intricately refined fashion, mirroring the hugely important Chinese culture which it is inspired from.
J’étais très impatiente de découvrir les sublimes robes de grands designers de mode occidentaux et chinois, s’inspirant de cette culture chinoise, si riche et sophistiquée. Evidemment, je n’ai pas été déçue.
En plus, j’eu la chance de découvrir cette exposition, tôt un matin, — pré ouverture du MET—avec des copines. Nous avions donc le MET, pour nous toutes seules— Trop chouette!
Nous avons traversé l’exposition à l’envers, pour aller dans le sens inverse de la foule:) — très Alice aux pays des Merveilles—ça tombe bien vu le titre de l’expo :). D’ailleurs, apparemment, le titre “De l’autre côté du miroir”, traduction en français de “Through the looking glass” de Lewis Carroll, a été choisi pour évoquer l’idée de plonger dans un univers fantastique— Les curateurs de l’expo avaient pensé éventuellement au concept de “whispers” /“chuchotements”, mais comme cela peut également avoir des connotations négatives, ce fut abandonné en fine).
Laissez-moi vous raconter ce qui m’a le plus impressionné: Il s’agit de mises en scène inattendues:
1) La magnifique forêt de bambous en fibre de verre transparent, au sein de laquelle, quelques robes blanches étaient exposées— notamment la sublime robe de mariée de Gautier— (me rappelant la féerique expo de Gautier, au musée d’Art moderne de Brooklyn, il y a quelques années, si fantastique aussi, d’originalité et de gaieté). Je reprends, cette robe de mariée blanche était d’autant mieux mise en valeur, qu’elle était exposée avec quelques autres, dans un contexte très épuré, de costumes noirs d’homme (également cachés dans les bambous transparents). D’une couleur funeste et sobre donc, et inspirée du code de chevalerie bouddhiste de héros guerriers Wu-Xia, célébrant l’honnêteté et refoulant richesse et désir. (Ils ont raison à priori c’est plus simple, et on souffre moins— encore que– mais c’est sûrement moins gai:).
2 ) La cour d’opéra chinoise “Aster Court” ou John Galliano (Dior) et Maison Martin Margiela présentaient leurs sublimes robes, dans un environnement totalement enchanteur. J’ai particulièrement aimé l’immense lune au plafond, qui se réfléchit dans l’eau. On a envie de rester méditer dans cette salle, pendant des heures, tellement l’atmosphère est paisible, et propice, au rêve et à la détente.
3) Les galeries mettant en valeur le cinéma chinois — sa beauté visuelle, sa musique sublime, son érotisme raffiné et tout en nuances, ses costumes colorés ou d’une grande sobriété, aux manches flottantes ou au contraire très ajustés près du corps, et toujours hyper féminins.
Quatre films que j’adore, ont retenu mon attention, sur tous ces plans– en particulier: “House of flying Daggers”,” In the mood for love”, mais aussi évidemment, “The last emperor”, et aussi “Hero”.
“The house of flying daggers” de Zhang Yimou
“In the mood for Love” de Wong Kar Wai
“The last emperor” de Bertolucci
“Hero” de de Zhang Yimou
4) Les magnifiques objets (céramiques, statuettes, châles en soie, papiers peints, poèmes) à côté desquels les robes étaient exposées dont les designers se sont inspirés.
5) Le parfum “Opium” de Saint Laurent, exotique et romantique —et en m’approchant de la ravissante bouteille, si chinoise dans son look, son jus m’est revenu d’un coup en mémoire— je l’ai beaucoup porté à une époque, évidemment.
6) La robe qui m’a le plus impressionné: évidemment c’est celle, chinoise, en lamé doré de Wu Pei, représentant une superbe fleur de lotus, absolument sublimissime —brillant de mille feux— J’aurais aimé savoir qui eu la chance de la porter.
Bref, Mesdames et Messieurs, une expo à aller découvrir, pour rêver fort de magnifiques atours, et retrouver aussi de sublimes chef d’oeuvres cinématographiques, d’une immense poésie, et d’une beauté visuelle et musicale à couper le souffle.
Trop chouette :).