Mercredi 17 Septembre 2014 : La dolce vita —Wednesday September 17th 2014: La dolce vita—Soundtrack from Italian cinema paying tribute to the most beguiling women — the drop dead gorgeous italians of course.
Quelques extraits musicaux avec images à l’appui sur un grand écran du cinéma italien des années 60 à nos jours– Evidemment j’ai adoré — Ca me replonge évidemment dans mon adolescence, la découverte de ce cinéma en famille–
Je pense que cette soirée aurait plu également aux baby boomers. Je réalise aussi que ces acteurs ou actrices italiennes et françaises (beaucoup de collaborations comme on sait, avaient lieu entre nos pays) ont eu une énorme influence sur ma conception de l’amour, de la féminité, de l’amitié, de la complexité de l’existence — qui cela dit en réalité est toujours encore plus hallucinante, que dans les films, dans ses rebondissements variés– C’est bien comme ça, on ne s’embête pas.
En particulier– et évidemment, j’ai été hyper touchée (comprendre fondre en larmes parce que c’est si beau 🙂 par toutes les musiques d’un compositeur en particulier –qui sont entrées dans l’imaginaire collectif, depuis un moment. Donc c’est surtout les musiques de Nino Rota qui m’ont achevé (“Amarcord” de Fellini, “la valse” du Guépard de Visconti (sublime Cardinale dansant avec Lancaster), “Juliette des esprits” de Fellini,” La Dolce Vita” de Fellini et “8 1/2 “de Fellini). C’est drôle, j’ai appris au passage, que Fellini détestait écouter de la musique, mais qu’il aimait travailler avec Rota, et qu’ils composaient parfois ensemble.
Ai découvert aussi un autre compositeur: Cipriani, et sa musique magnifique (solo de violon sublime) pour le film de “le Vénitien anonyme” de Salerno—Du coup, j’ai envie de voir le film.
Et puis, il avait aussi les deux compositeurs fantastiques: D’abord Morricone pour “Il était une fois dans l’ouest” de Sergio Leone ( re larmes), “Incontro” de Schivazappa (film moins connu), et “le Clan des siciliens” d’Henri Verneuil. (Tous ces films et evocations d’acteurs -entre Charles Bronson, Claudia Cardinale, Lino Ventura Delon, Gabin, me replongeait dans le passé, et j’avais l’impression d’avoir 12 ans :).
Mais aussi « Cinema Paradiso » (re larmes– “Se” hyper poétique sur ce qu’éprouvent les amoureux, l’un pour l’autre: “Si tu étais dans mes yeux, si tu étais dans mon coeur, si tu étais dans mon âme– tu verrais que, pour tous nos moments passés ensemble, ce que je ressens c’est de l’amour” — Qui n’a pas envie de s’entendre dire ça :).
Et ensuite, Bacalov pour « la Cité des Femmes » de Fellini, « Il postino » de Radford. Avec « Profuma di donna » de Dino Risi, la musique de Trovajoli est aussi poétique, que l’idée inhabituelle du héros, préfèrant découvrir les femmes avec son odorat, plutôt que de les regarder (enfin les deux ensemble, c’est bien aussi :).
Et puis évidemment, la musique de Piovani pour “la vie est belle” de Begnini, ou le désir de protection de l’horreur de la guerre d’un père pour son fils, le conduit à le faire vivre constamment dans un monde poétique, me bouleverse aussi. (Evidemment, j’en menais pas large non plus).
Et enfin « L’Eclisse » d’Antonioni avec la sublime Monica Vitti, dont le sens poétique, la conduit à vivre avec Delon, une relation, d’ou il sort par moments, de doux sentiments. La musique de Fusco est romantique, et m’a donné envie de revoir le tryptique (« L’avventura », « la Notte » et l »’Eclisse »).
Toutes ces musiques magiques et sentimentales, étaient accompagnées par moments, de magnifiques photos d’époque prises à Cine Citta ou ailleurs, de Claudia Cardinale, Sophia Loren, Gina Lolobridgida, Anita Ekberg, Romy Schneider, Brigitte Bardot, Monica Vitti, Anouk Aime, Giuletta Masina, mais aussi Mastroianni, Kirk Douglas, Clark Gable, Delon, Ventura.
Le 1er violon Joshua Bell, était toujours beau comme un Dieu, (il a un côté en plus beau et moins dingue de Tom Cruise), et toujours aussi émouvant. J’ai été moins emballée par les performances vocales de Josh Groban et Renée Fleming– Bien que tous les deux des stars, et du coup beaucoup d’ambiance, et des robes magnifiques pour Fleming, mais j’aimais moins la couleur de leurs deux voix ensemble, bien qu’il y ait beaucoup d’élan entre eux.
Bref c’était bien, ça m’a fait voyager dans le temps, et je pense que ça aurais surement plu à plus d’un. Vive l’Italie et ses musiques romantiques!
Vive l’amour!